Mes autres projets couture de 2019

Place maintenant au reste des cousettes de 2019 (pour moi, puisque j’ai aussi cousu pour mon mari un peu, et pour ma fille un peu plus)

J’adore mon manteau. Et c’est rien de dire !

Tout d’abord le patron : il fait partie des basiques des éditions la plage. J’ai appris plein de petites choses en le faisant, comme les bandes d’entoilage à poser sur les têtes de manches pour éviter qu’elles ne se déforment ou encore comment coudre des poches plaquées, sans surpiqûres ! (je n’aime toujours pas les surpiqûres !). D’ailleurs, l’explications pour ces dernières ne sont pas dans le livret mais sur le blog de Carmen. Elle a fait tout une série d’articles pour compléter le livret et je vous conseille vivement de les lire.

J’ai fait deux modifications :

  • J’ai fait une doublure complète : pour l’original, la doublure s’arrête au niveau de la taille mais je n’aime pas trop ça. Carmen explique sur son blog comment faire pour avoir une doublure complète. Encore une fois, je vous conseille d’aller voir. Il ne suffit pas de rallonger la doublure ;-).
  • J’ai rallongé le manteau de 20 cm. j’ai failli regretter de ne pas avoir fait de fente au dos, mais finalement, ça ne me gêne pas pour marcher.

J’ai acheté dernièrement un superbe lainage rouge et un joli tissu en guise de doublure sur le marché de Bourg-La-Reine #marcoledealeur pour m’en faire une nouvelle version l’année prochaine.

Fin 2018, j’ai acheté 3 kits complets sur le site de Tailor Made Shop. Les frais de port sont élevés, mais au final, comparé à devoir acheter tout ce qu’il faut pour faire un soutif sur 475 sites différents avec autant de frais de port, cela reste raisonnable.

Et sur les 3 kits, je n’en ai fait qu’un seul, celui-ci.

Je voulais faire un fenway, car j’avais besoin d’un soutif avec de la transparence car j’aime la transparence mais qui ne laisse pas voir le téton. Le fenway était tout indiqué.

Il est super joli non ?

J’avais acheté les armatures sur le même site. Mais j’ai été mal conseillée et elles étaient trop grandes. J’en ai utilisé d’autres que j’avais dans mon stock, mais l’écartement était trop large : ça tirait sur les bonnet et ça m’aplatissait la poitrine.

J’ai pris mon courage à 2 mains lorsque j’ai reçu ma nouvelle machine à coudre et j’ai changé les armatures. C’est beaucoup mieux maintenant, même si le soutif m’aplatit toujours un peu la poitrine. Je pense que c’est simplement un modèle qui ne me convient pas parfaitement. j’ai besoin d’un modèle plus dégagé, comme un balconnet. Ceci étant, ça ne m’empêche pas de le porter !

C’est lui qui a eu le droit à mon seul et unique billet, de 2019, jusqu’à mon récap de l’année. Je vous laisse aller le voir.

  • Jupe boutonnée #1

Pour cette jupe, que vous avez déjà vu dans le billet sur les hauts cousus en 2019, j’ai utilisé une viscose terracotta. LA couleur de 2019, non ?

Pour le patron, j’ai utilisé la jupe de ma robe boutonnée noire, cousue pour l’été, et issue du Burda de septembre 2014. J’ai pris la jupe dans le biais, mais cela n’a pas été une très bonne idée, car le tissu est léger et avec le boutonnage, ça forme des plis un peu bizarres. Soit, je crois qu’il n’y a que moi qui les voit !

Comme initialement, c’était une robe, j’ai ajouté une ceinture, dans la quelle j’ai ajouté un élastique, pour qu’elle soit bien plaquée à la taille, tout en restant confortable.

J’ai également eu un autre petit souci : la ceinture et la jupe, font un bec au niveau du boutonnage. J’ai déjà remarqué ça sur des jupes boutonnées sur d’autres personnes, même sur des jupes du commerce ! Après discussion avec ma mère, il faudrait normalement insérer quelque chose comme de l’extrafort, pris dans la ceinture et la patte de boutonnage de la jupe, pour éviter cet effet. Je pense que mon ancienne machine ne l’aurait pas supporté au moment des boutonnières ! A la place, j’ai ajouté une petite agrafe, et ça fait pas trop mal le job.

J’aime beaucoup cette jupe. J’aime particulièrement la manière dont elle vole quand je marche ( la petite fille en moi adore !). Je l’ai beaucoup portée cet été, et j’ai été contente de trouver cette association avec bottes et haut noir pour la reporter à l’automne.

  • Jupe boutonnée #2

Je suis un mouton et j’ai voulu moi aussi avoir ma mini boutonnée en velours côtelé comme chez Sézane. le patron que j’ai utlisé et un patron très très modifié de chez Burda.

J’avais déjà utilisé ce patron pour d’autres jupes cousues dans un tissu moins raide que le velour. Il s’est avéré que la jupe était un peu serré. Mais en décalant un peu les boutons, mes fesses se sont senties plus à l’aise !

Comment j’ai fait pour décaler les boutons, avec les boutonnières, toussa toussa me direz-vous ? Et bien, en fait, je n’ai pas de boutonnière. Les boutons sont juste là pour faire joli et il y a un zip sur le côté.

Pour la petite histoire, je trouve que la longueur fait un peu mémère, et je suis en train de raccourcir la jupe !

Il y a deux ans, j’ai déjà cousu ce patron, mais dans un jersey et en version courte pour faire une veste. Très confortable, je la porte souvent l’hiver, au-dessus de mes tenues.

Après avoir fait ma robe Carole, je voulais un manteau noir et long (car les carreaux de mon manteau Carmen s’accorde mal avec les imprimés qui dépassent !

J’ai donc choisi de faire ce manteau en le rallongeant comme Cleml’avait déjà fait.

  • Côté taille, j’avais essayé une version du manteau en 38 lors du CSF l’année où il est sorti. Il tombait nickel, mais je ne portais qu’une chemise. J’ai donc cette fois choisi de le faire en 40.
  • Pour la longueur, j’ai rallongé de 30 cm, en intégrant une fente au dos, sur les conseils de Clem (j’ai un peu merdouillé au niveau de la doublure, il faut que je corrige ça). Il me semble très long, je ne sais pas encore si je vais le garder comme ça, ou si je vais quand même enlever 10 cm.
  • Et enfin les manches : j’avais oublié ce que Clem m’avait. Mais elles sont serrées !! 3 cm de différences en largeur avec le manteau de Carmen. Et vue la coupe du manteau (une seule pièce pour le devant et le devant de manche) impossible à recouper ! J’ai donc rogner sur les 2 coutures des manches. J’ai gagné 2 cm et c’est finalement suffisant. Espérons que les coutures ne craquent pas !

Ma robe à bretelles croisées

Je continue avec mes cousettes de l’été. Il serait temps, ce n’est plus vraiment de saison ! Je ne sais plus comment c’est venu, mais on s’était dit avec Thalie Thalie et le Lapin d’Alice qu’on ferait cette robe toutes les trois.

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Il fallait ensuite trouver le tissu. Le choix du tissu déterminerait s’il s’agissait d’une robe habillée ou une robe de plage… J’avais acheté un chambray chez un chat sur un fil lors d’un salon. Ce serait parfait.

La robe est simple et j’avais décidé de limiter la corolle de la jupe et de supprimer la partie haute du dos. Et j’ai commencé l’assemblage, sans lire les explications …

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Et j’ai failli abandonner ! Ça tombait mal, ça baillait. Jusqu’à ce que je réalise sur je cousait le bas des bretelles aux coutures des côtés plutôt que sur les côtés eux mêmes ( vous me suivez ?). Ensuite, cela a été beaucoup mieux. Ma jupe était trop large derrière. J’ai donc ajouté un élastique et j’aime beaucoup le rendu. (Par contre sur l’envers, c’est pas terrible et je devrai revoir les pinces poitrine qui remontent trop haut !!).

 

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Ne pouvant pas/ ne voulant pas/ n’osant pas la porter sans soutif, je me suis fait un petit soutif sans bretelles en Néoprène avec un joli élastique pour cacher les vilaines agrafes. (Ceci dit, c’est bien avec un dos entièrement nu qu’elle est la plus joli.)

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J’ai imaginé un soutif sans bretelles pour lequel le dos serait un joli élastique que j’avais repéré à La Droguerie.

J’ai choisi de faire le soutif 127 du Burda de Mai 2011 en Néoprène noir, et sans les bretelles.

L’élastique repéré étant trop lâche, il n’aurait jamais pu permettre au soutif de rester en place. Il m’a fallu donc faire un dos avec agrafe. J’ai récupéré des agrafes d’un vieux soutif ( toujours cette poésie) pour les réutiliser.

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Comme j’avais viré les bretelles, j’ai ajouté des baleines rigilènes  sur les côtes et les baleines d’un soutif déjà sacrifié. La découpe du modèle ne permet pas tout à fait de poser des baleines, mais ça fait l’affaire.

Il est bourré d’imperfections, mais je suis contente de moi ! D’autant que j’aurai pu me contenter d’acheter un soutif en magasin et d’ajouter l’élastique. Mais ce n’est pas le genre de la maison et le défi du soutif me plaisait et me tentait depuis longtemps.

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Et en plus, après une journée entière, à porter mes loulous, etc… Je peux le dire, il tient super bien !

Maintenant, j’ai encore plus qu’avant envie de me faire un propre lingerie. Pour l’instant, l’obligation d’avoir des baleines me freine encore un peu.